Freddy finisher !

Bravo à notre vendéen qui termine le trail des burons en 9h (73km / 3000 D)
Un petit CR sera le bienvenu en ces temps de disette !

j'ai finie le pot de nutella en moins de 9m , sa compte ?

encore un jolie chrono pour freddy , et une bonne recup

Bravo Freddy

Je viens de voir les messages, merci !

Je ferai un petit CR à tête (et jambes) reposée

Bravo Freddy, mais je te l'ai déjà dit. Ne tardes pas trop pour ton CR, on s'ennuie

Le CR pour Christian:

Trail des 6 burons

Prévu dans le calendrier depuis le début d'année, on pourra dire que ce choix aura été bien inspiré. En effet à l'heure où les épreuves s'annulent les unes après les autres, le trail des 6 burons a bien eu lieu et aura tenu toutes ses promesses. Les quelques aménagements n'auront pas gâché la fête.
Le départ est donné par vagues de 20 coureurs, à raison d'une vague toutes les 90 secondes, en commençant par 2 vagues d'équipes qui font le parcours en relais à 3 ou à 2 puis ensuite les vagues de solo. Nous sommes trié par niveau en prenant nos cotes ITRA histoire de faire partir les fusées devant pour qu'il y'ai le moins de regroupements-dépassements possible sur les sentiers.
De mon côté je me retrouve donc dans la 5ème vague de départ. On encourage donc les vagues qui précèdent et finalement l'attente est assez courte. L'avantage de ce départ c'est que l'on se retrouve vite à son rythme sans avoir à s'excuser pour passer ou à se ranger parce qu'on gène. J'étais venu pour profiter d'une course à taille humaine, je suis servi.
Côté course, après 15 minutes à la frontale, il fait jour. Jusqu'au premier ravitaillement nous alternons passages en sous bois, petits singles, 2-3 coups de cul ça se court bien. Cette partie fait 11,3km pour 440 de D+, un bon échauffement pour la suite.
Après le premier ravitaillement, nous attaquons la montée vers le plateau du Limon. C'est parti pour 7 km et 420 D+. La montée est plutôt douce et permet d'alterner course et marche. À mesure que l'on monte, le paysage se dévoile enfin, la vallée est magnifique. La vue sur les sommets est encore bouché mais c'est que du bonheur. Nous commençons à passer les fameuses échelles permettant de franchir les clôtures, à la deuxième, c'est la chute, mon pied glisse sur le barreau me faisant redescendre d'un étage. La cascade me vaut une petite encoche sur le tibia mais rien de grave.
Après le deuxième ravitaillement, nous voilà dans les estives. Nous devrons nous ranger pour contourner un troupeau de vaches bien décider à faire leur footing sur le tracé de la course mais en sens inverse. Nous atteignons le premier sommet de la journée, le Puy de Niermont et ses 1620 mètres. Les sommets se dévoilent enfin, en face de nous le Puy Mary, Le Peyre Arse avec au milieu la brèche de Roland. Plus qu'à redescendre jusqu'au Col de Serre pour le 3ème ravito, nous avons alors fait 30km et 1300 D+. Je prends le temps de bien boire et de manger. Sur les ravitaillement on ne trouve cette année que des portions emballés (covid oblige) ce sera donc pom'potes et barres de céréale mangue gingembre, ça me fera surement monté plus vite surtout que c'est marqué UTMB sur le papier !
Bref c'est reparti pour la partie la plus costaud du parcours 13,5 km et 970 D+, en sachant que les 5 premiers kilomètres sont en descentes. On rejoint donc le fond des vallées de l'Impradine et de la Santoire. C'est magnifique comme passage. On passe par des vieux chemins puis des estives Pour arriver au pied du Peyre Arse. De mon côté, je m'étonne à grimper sans vraiment trouver cela dur. Je me cale sur un 850 m/h qui me permet d'atteindre le col de Cabre où des bénévoles sont postés avec un âne et de l'eau. Je ne m'arrête pas et continue vers le quasi sommet du Peyre Arse. C'est du droit dans le pentu à ce moment là. S'en suit un passage sur les crêtes, à gauche on a la mer de nuage et à droite une vue dégagée. Passage dans la brèche de Roland, là on est sur le rocher, il faut mettre les mains pour grimper. Enfin la montée vers le Puy Mary se dévoile, et elle se mérite, c'est bien raide aussi. La descente vers le pas de Peyrol sur les marches en béton n'est pas la partie la plus agréable du parcours mais nous retrouvons la civilisation, il y'a pas mal de monde.
Après un bon ravitaillement, le bénévole nous signale quelques bosses sur la suite du parcours mais rien d'insurmontable. C'est donc reparti pour 10 km et 270 D+. On suit en partie le GR qui nous conduit sur les sommets du Puy de la Tourte et du Puy du Peylat avant de redescendre vers l'avant dernier ravitaillement.
La dernière bosse notable est en vue. Une fois franchi, nous rejoignons une longue piste empierrée puis bitumée qui nous amène vers le dernier ravitaillement. Quelques passages à travers les prairies et les bois et nous voilà de retour à Riom-ès-Montagnes pour franchir la ligne en 9h … et 39 secondes. J'avais pour objectif entre 10h et 10h30 sur ce parcours de 73km pour 2800 D+ donc ÇA PASSE largement.
Vraiment une belle organisation, je conseille la course à tous ceux qui veulent découvrir cette partie du Cantal.

Formidable Freddy, un bon moment à te lire

Merci Freddy, ça fait du bien de lire un CR !!!

C'est sûr qu'on a plus l'occasion d'en lire beaucoup

Merci Freddy pour ce CR qui me fait mettre cette course dans un coin de ma tête

Merci pour le CR
on se fais un rassemblement quand dans le coin ?

orangebeude a écrit:Merci pour le CR
on se fais un rassemblement quand dans le coin ?

Bonne idée le VTTiste

En revoyant les images du tour hier, c'est clair que ça donne envie d'y retourner. En tout cas je compte bien tenter l'obtention du titre de "grand fada du Puy Mary". Est ce qu'il y'en a d'autre que ça intéresserait ?
Le lien: http://lesfadasdupuymary.eu/html/French/IndexFR.html

Freddy (85) a écrit:En revoyant les images du tour hier, c'est clair que ça donne envie d'y retourner. En tout cas je compte bien tenter l'obtention du titre de "grand fada du Puy Mary". Est ce qu'il y'en a d'autre que ça intéresserait ?
Le lien: http://lesfadasdupuymary.eu/html/French/IndexFR.html

c'est faisable

grand fada du Puy Mary c'est pas mal sur une carte de visite, ça en jette